Ibrahima Keira aux opposants: «eux qui s’agitent, nous leur demandons d’attendre leur tour»
Quand il s’agit de défendre Alpha Condé, l’ancien ministre Alpha Ibrahima Keira et membre du BNP du RPG, le fait souvent sans réserve. Et ce samedi, il a encore frappé. Quand la députée Zalikatou Diallo a amorcé la défense du président de la République contre les critiques qui pleuvent sur ce dernier par rapport aux nominations qu’il a effectuées au cours de la semaine, elle a déchainé Keira jusqu’ici calme. Il a encore mis plus de piquant dans les discours de l’assemblée du parti présidentiel.
Dans la défense du président de la République, Alpha Ibrahima Keira dira qu’il y a des cadres médiocres qui sont dans l’administration. Mais pour promouvoir l’ordre en Guinée, le président ne se passe pas de ces cadres. « Dans d’autres pays africains, il y a des nominations chaque trois semaines », a indiqué M. Keira.
Abondant dans le même sens que Hady Barry, Alpha Ibrahima Keira estime que quand vous êtes ministres, vous êtes d’abord un homme politique. «Quand vous êtes ministres, vous êtes d’abord un homme politique. Si vous êtes incapables de vous sacrifier pour la cause de la République, le président vous remercie. Le président est libre de nommer qui il veut, quand il veut », a-t-il dit. Et de poursuivre : « le RPG Arc-en-ciel le félicite et l’encourage à agir dans le cadre de la promotion des bonnes valeurs nationales au service du développement... »
Répondant à ceux qui critiquent les choix d’Alpha Condé, M. Keira dira : « ceux qui s’agitent, nous leur demandons d’attendre leur tour. Quand ils seront au pouvoir, s’ils veulent, qu’ils fassent venir des Chinois ou des Polonais en Guinée. En attendant, le président Alpha Condé a nommé en tenant compte des règles de fonctionnement de l’administration...»
Alpha Ibrahima Keira indiquera que la Secrétaire générale devenue ministre de l’Action sociale à la place de Sanaba Kaba ne milite pas au sein du RPG alors que celle qui a été limogée est une responsable du Comité des jeunes du parti. « Le sabotage ne passera pas. Il faut que les intimidations s’arrêtent…», a-t-il répliqué.