Les coéquipiers d’Harry Kane ont souffert pour l’emporter sur les Cafeteros, mais il brisent leur malédiction des tirs au but et poursuivent leur route.
Le dernier huitième de finale de la Coupe du monde, entre la Colombie et l’Angleterre, a tenu toutes ses promesses (1-1). Il a fallu attendre une séance de tirs au but palpitante pour finalement voir s’imposer l’Angleterre, enfin venue à bout de sa malédiction dans l’exercice. Les Three Lions rencontreront la Suède en quart de finale, le 7 juillet à Sotchi.
Depuis le mois de mars, les Three Lions s’entraînaient à un exercice spécifique. Les séances de tirs au but. Pour les hommes de Gareth Southgate, l’objectif était de ne pas faire comme toutes les précédentes équipes d’Angleterre en cas de tirs au but à la Coupe du monde, et enfin l’emporter. Mardi 3 juillet, dès le premier match à élimination directe à laquelle les Anglais ont été confrontés, l’entraînement a porté ses fruits. Grâce à leur portier Jordan Pickford, auteur d’un arrêt magistral – le premier d’un gardien anglais dans cet exercice depuis 1998 –, les coéquipiers d’Harry Kane battent la Colombie au bout de la nuit et se hissent en quarts de finale (1-1, 4-3).
Mais que le sort de la partie mit du temps à se dessiner, dans la chaleur de Moscou, et qui aura plus impressionné par le nombre de cartons jaunes délivrés (six pour la Colombie, deux contre les Anglais) que par le niveau de jeu livré par les vingt-deux protagonistes. Privés de leur chef d’orchestre, James Rodriguez, blessé, mais rigoureux en défense, les Cafeteros ont proposé une première période solide, résistant aux rares incursions anglaises.
Yerry Mina, à nouveau là
Sans inspiration et passant plus de temps à contester les décision d’un M. Geiger dépassé, les Colombiens ne semblaient pas en mesure de revenir à la marque. Incapables de mettre en danger Jordan Pickford, ils se montraient plus menaçants envers l’arbitre, coupable selon eux d’une sévérité particulière à leur endroit.
Rattrapés sur coup de pied arrêté, domaine où ils excellent depuis le début du tournoi, les hommes de Gareth Souithgate ont traversé la première partie du temps supplémentaire incapables de mettre un pied devant l’autre. Sans être franchement dominateurs mais plus offensifs, les Colombiens s’offraient plusieurs occasions de tuer le match sans parvenir à tromper Pickford.