S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et l’Alphabétisation, annonce des nouvelles reformes dans son département pour l’année 2018.
Ibrahima Kalil Konaté veut instaurer une 2ème session au Bauccalauréat. Il justifie sa décision :
« Je veux introduire la Deuxième Session du baccalauréat, l’année dernière quand j’ai analysé les résultats du baccalauréat, j’ai constaté qu’il y a des élèves qui ont échoué à cause d’une seule matière sur sept. Donc je pense qu’on peut donner une deuxième chance à ces élèves qui sont dans ces conditions. En sciences expérimentales quand un enfant n’a pas sa moyenne en biologie, on lui donne l’opportunité de reprendre l’épreuve de biologie, s’il a la moyenne on le déclare admis au baccalauréat. On appelle ça deuxième session du bac, ça se fait partout dans le monde sauf en république de Guinée », annonce le Chef du département de l’Enseignement pré-universitaire.
Mais ce n’est pas tout ! K au carré, comme on l’appelle, veut également procéder au recensement biométrique des candidats au baccalauréat.
« Nous allons proposer au gouvernement d’accepter que nous introduisions la biométrie cette année au niveau des candidatures. Nous nous sommes rendu compte qu’il y a des élèves qui sont admis au baccalauréat session 2015 avec 10 de moyenne, ils sont à l’université et ils viennent reprendre en 2017, tout ça pour être lauréat et avoir une bourse de l’extérieur. Cette année, j’ai essayer de faire un croisement rentre les trois sessions 2015, 2016, 2017 nous avons épinglé 88 faux lauréats, ils sont dans les institutions universitaires et j’ai pris la responsabilité de les faire remplacer par des vrais candidats parce qu’on ne fait pas deux fois le bac, on doit le faire une seule fois dans la vie scolaire. On a beaucoup avancé, si j’ai le quitus du gouvernement, on a l’équipement disponible, on a le personnel déjà mobilisé pour faire ce recensement qui ne prendra même pas trois semaines ».
C’est en tout cas un projet de reformes que le ministre compte défendre en Conseil des ministres.
Ismael Bah