Fortement mobilisés pour apporter un soutien à notre confrère Aboubacar Camara, Directeur Général du groupe de presse Gangan, des journalistes ont été violentés cet après-midi par des gendarmes à l’Escadron mobile N°3 de Matam, où est détenu encore notre confrère.
Le bilan des accrochages fait état d’une quinzaine de blessés et des matériels de travail détruits.
Dans une déclaration conjointe, les associations de presse condamnent avec la dernière énergie les violences faites aux journalistes et exigent la libération du DG de Gangan TV.
Devant la violation de la loi sur la liberté de la presse, les associations de presse se réservent le droit d’appeler à des journées sans presse à partir du 1er novembre 2017, si toute fois le journaliste Aboubacar Camara n’est pas libéré et le groupe Gangan rétabli dans ses droits.
A rappeler que cette interpellation fait suite à la folle rumeur sur la mort présumée du président Alpha Condé, après une mauvaise interprétation de la rediffusion d’une émission en langue nationale soussou.
Ismael Bah