Abidjan, Côte d’Ivoire, 8 novembre 2017 –
« Si l’on ne gagne pas la lutte contre le changement climatique en Afrique, on ne la gagnera pas ailleurs », a déclaré Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), mercredi 8 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de la signature avec Howard Bamsey, directeur exécutif du Fonds vert pour le climat (GCF, par sigle anglais), de l’accord de partenariat avec ce fonds mondial.
Et le président de la BAD d’ajouter : « Ce n’est qu’en surmontant la menace du changement climatique en Afrique que nous pourrons parvenir à une solution mondiale ».
Akinwumi Adesina a invité la BAD et le GCF à « travailler ensemble pour remporter cette guerre », lors de la signature de cet accord-cadre d’accréditation, un ensemble de dispositions juridiques qui permettent aux entités accréditées auprès du GCF, à l’instar de la Banque, de mettre en œuvre des projets approuvés par le fonds.
« Avec le Fonds vert pour le climat, nous pouvons faire beaucoup pour amener le continent à un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique », s’est réjoui le président Adesina.
Accréditée par le GCF en mars 2016, la BAD travaille sur une série d’initiatives d’atténuation et d’adaptation d’ampleur tant nationale que régionale, avec pour but d’améliorer l’accès des pays africains aux ressources de ce fonds.
De l’avis du directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, ce partenariat conclu avec la BAD est capital pour libérer le potentiel sur le continent africain afin de poursuivre une croissance résiliente au climat et à faible émission de carbone.
« La BAD a déjà démontré, avec son Plan d’action sur le changement climatique, qu’elle est déterminée à aider les pays africains à mettre en œuvre leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) au titre de l’Accord de Paris », a salué Howard Bamsey. Avant d’ajouter : « Ensemble, nous travaillons au bénéfice de l’Afrique ».
Le deuxième Plan d’action climatique de la BAD, qui couvre la période 2016 à 2020, a également pour but d’assurer une croissance inclusive et verte sur le continent africain, tout en optimisant la sécurité hydrique, énergétique et alimentaire, et en encourageant une utilisation durable des ressources naturelles.
Au cours des cinq ans qui ont précédé son nouveau Plan climatique, la BAD a mobilisé quelque 12 milliards de dollars américains en faveur de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique – et plus de 80 % de ces investissements proviennent de ses fonds propres.
La Banque africaine de développement, qui a son siège en Côte d’Ivoire, a été créée en 1963 pour promouvoir l’investissement en capitaux publics et privés, afin de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie en Afrique.
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Davinah Milenge Uwella, Chargée supérieure de l’environnement et du changement climatique, Département du changement climatique et de la croissance verte, PECG, d.milenge-uwella@afdb.
Olivia Ndong Obiang, Chargée principale de communication, Département de la communication et des relations extérieures, PCER, o.obiang-ndong@afdb.org