Croissance à 6,6% : le ministre du budget s’explique

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Mohamed Lamine doumb s’explique sur les projections de croissance du pays revues à 6,6 %. Le ministre du Budget estime d’entrée que l’économie guinéenne est en train de rebondir en évoluant sur des sentiers de plus en plus solides. Cet élan tire sa vivacité des réformes engagées et de la vigueur de certains secteurs.

Explications : Je pense ici à l’agriculture. Vous savez, l’agriculture a fait preuve de résilience. Depuis quatre à cinq ans, le président de la République investit massivement dans ce secteur-là. Ça peut passer inaperçu, mais c’est quand Ebola est venu et qu’en dépit de l’isolement du pays (fermeture des frontières), les prix sont restés stables, qu’on s’est rendu compte de l’importance des différentes campagnes agricoles. C’est en cela qu’on s’est rendu compte que les effets des réformes agricoles ont porté. Et jusqu’à date, l’agriculture a fait preuve de résilience. Le taux de croissance est en moyenne de 5 %. »

L’autre secteur qui soutient l’économie guinéenne, c’est celui des mines. Pour Mohamed Lamine Doumbouya, les mines connaissent des investissements assez importants. C’est vrai que pour certains projets, la production n’a pas commencé. Mais même la phase de construction génère des revenus constitués des injections parce que ça prend des externalités positives en fait. On a par exemple, l’industrie du ciment. Parce que cette phase de construction prend des commandes importantes en ciment. On a aussi des effets sur les transports, l’énergie, etc. Donc, conclue le ministre, le secteur des mines aussi tire la croissance. Tout comme le secteur de l’énergie en tant que tel. Parce qu’il n’y pas que la production. Mais aussi la phase de construction du barrage. A cet égard, insiste Mohamed Lamine Doumbouya sur le site le Djeli.com, Souapiti fait aussi beaucoup de commandes de ciment et beaucoup d’emplois créés. Ce sont ces différents éléments qui donnent des arguments solides à notre économie et qui expliquent ce niveau de croissance. Bien sûr, il y a eu ce que nous appelons dans notre jargon le rebasage de nos comptes publics. Parce que la base de calcul de nos comptes publics remontait à 2001-2002.

Conséquence :« il y a eu ce rebasage qui a fait que même notre PIB a été revalorisé. On était autour de 7, on est désormais autour de 9 à 10 milliards USD. Ce qui est une très bonne chose en termes d’investissement, sans compter les réformes que nous menons au niveau de nos finances publiques et qui nous amènent à être beaucoup plus sélectifs sur certains investissements. C’est-à-dire qu’on établit les priorités, et l’Etat accentue ses investissements sur ces priorités. Et on rationnalise aussi les dépenses de fonctionnement. »

Pourvu que tout cela se traduise aussi dans l’amélioration des conditions de vie des Guinéens.

Source: Kababachir.com

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