Grève des gardes pénitentiaires: les négociations peinent à trouver une solution…

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Comme attendu,  les gardes pénitentiaires ont déclenché une grève ce lundi 26 mars 2018 dans tous les centres pénitenciers du pays .

Ces agents réunis au sein s de la commission de suivi et de discipline du personnel pénitentiaire a adressé un avis de grève pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Dans cet avis de grève, six points de revendications sont mentionnés notamment  le ravitaillement  du personnel en denrées alimentaires, l’application pleine et entière des acquis du statut particulier du personnel pénitentiaire, le planning immédiat de formation, l’équipement, l’attribution des grades et la prise en charge de 54 bénévoles.

Alors qu’un couloir de négociation est ouvert ce lundi à la maison centrale de Conakry, ces agents pénitenciers ne comptent pas reprendre leur travail  avant la satisfaction entière de leurs revendications.

La commission de négociation mise en place par le ministre de la justice peine à convaincre les agents à suspendre leur grève car ces derniers campent et ne compte pas céder sur leur position.

« ce n’est pas la première fois ni la deuxième fois qu’on lance un avis de grève concernant la situation dans laquelle nous nous trouvons. C’est le seul corps qui n’est pas gradé, le seul corps qui n’a pas son statut particulier validé, et s’ils veulent nous attraper, on nous attrape, on nous juge et nous met en prison sans aucune vérification. Depuis 2001, ce corps existe et jusqu’à présent on est dans des condition qu’il faut pour pouvoir faire le travail », a dit cet agent pénitentiaire à la sortie des négociations,  précisant que la grève reste maintenue jusqu’à la satisfaction pleine et entière de leurs satisfactions.

 »nous on garde des criminels ici mais personnes ne veut parler de notre condition de travail alors si les revendications ne sont pas satisfaites, on va continuer la grève », a poursuivit Aboubacar Keita, secrétaire général à l’information de la commission de suivi et de discipline du personnel  pénitentiaire.

Quant aux représentants  du ministre aux négociations, ils sont restés évasifs quand aux propositions du département dirigé par Me Cheick Sako. Pour lamine Kaba, conseiller technique du ministre de la justice, il n ya pas péril à la demeure.

 »Il n’y a pas péril à la demeure, c’est un corps qui exerce un service public, donc l’administration pénitentiaire est une service névralgique de la justice. Nous avons discuté et les point de revendication sur lesquels nous avons discuté sont des équipements, le ravitaillement, les grades et puis  la réquisition par la suite. Il y a d’autres points qui ont été ajoutés comme la levée de suspension, sur tous ces points, nous avons discuté et les discussion ont été amicales et tout les points ont été épuisés et nous pensons que nous allons très prochainement sortir de cette grève et nous allons tout de suite rendre compte au ministre de la justice, garde des seaux qui nous a mandaté de venir rencontrer ici même dans l’enceinte de l’administration pénitentiaire pour savoir ce qui se passe »,  a t il dit à la sortie des négociation de ce lundi sans pour autant mentionner les proposition du ministère de la justice.

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