Plus de 5 millions d’électeurs sont appelés à voter dimanche prochain 4 février pour élire les conseils municipaux en Guinée, une élection attendue qui n’a été tenue depuis 13 ans. Malgré tout, la capitale Conakry semble moins animée qu’on pouvait le croire.
Si la bataille fait rage à l’intérieur du pays à cause d’un déploiement massif des membres du gouvernement qui chacun dans sa région fait campagne pour le parti au pouvoir, ce que la loi selon un spécialiste n’interdit pas, Conakry reste étonnement calme.
Et pourtant, l’enjeu y est, où plus d’une cinquantaine de listes de candidatures de partis politiques, de coalitions de partis ou de candidatures indépendantes ont été enregistrées.
Seulement quelques petits cortèges de candidats ou de leurs supporteurs sillonnent les quartiers ou animent aux ronds-points des grands axes avec de la sono fixée soit sur les toits de minibus ou dans les coffres de vieux taxis.
Des banderoles aux couleurs de quelques partis politiques, notamment les deux poids lourds le RPG au pouvoir et l’UFDG, principal parti d’opposition sont visibles.
A l’intérieur du pays, ce sont les réseaux sociaux qui font le relais des grands meetings et des carnavals avec des foules immenses derrière des candidats en tête des cortèges, accompagnés de leurs mentors.
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