Il a fallu une enquête d’un peu plus de sept ans pour clôturer la procédure ouvrant la voie un procès sur les massacres du 28 septembre 2009, à Conakry. C’est en tout cas ce que croient les victimes et les ONG de défense des droits de l’homme qui les soutiennent et qui se sont même constituées partie civile. Le procès reste néanmoins soumis à des contraintes financières qui risquent encore de retarder son aboutissement.
Il a fallu une enquête d’un peu plus de sept ans pour clôturer cette procédure, sept longues années pour les victimes qui ne cessent de réclamer justice.
« Effectivement, à partir du moment où le pôle des juges d’instruction a communiqué le dossier à monsieur le procureur de la République de Dixinn, on peut dire effectivement que l’instruction s’achève. Avec l’accord des autorités, je vais prendre un arrêté créant un comité de pilotage, qui va être composé de diverses personnes pour préparer l’aspect matériel de ce procès à venir », précise Maître Cheik Sako, ministre de la Justice.
Le tribunal de Dixinn est territorialement compétent pour juger cette affaire. La question qui se pose maintenant est de savoir comment va se dérouler ce procès.
« Ce procès ne se fera pas sans moyens, matériels et financiers et sans un appui politique du gouvernement qui est déjà acquis », ajoute le ministre de la Justice.
Ce comité de pilotage qui sera mis en place, sera chargé de trouver le lieu et la date de ce procès tant attendu par les Guinéens et les observateurs à l’étranger.
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