L’arbitraire dont a fait l’objet le groupe de média Gangan, suite à une rumeur qui a couru dans la matinée du 30 octobre 2017, vient rappeler aux Guinéens l’absence de l’État de droit dans notre pays. En effet, sans aucune base légale, le Coordinateur Général du groupe est arrêté et les ondes de la radio brouillées. Les journalistes, venus au lieu de détention de leur confrère pour lui exprimer leur soutien, subissent des violences inouïes et plusieurs d’entre eux sont blessés et leurs matériels de travail détruits.
Face à cette situation qui n’est pas digne de notre pays, la Direction nationale de l’UFDG condamne avec fermeté les velléités du pouvoir actuel de vouloir intimider les journalistes et embrigader les médias. Elle réitère son attachement à la liberté de la presse et à la protection des journalistes et exige de la Haute Autorité de la Communication de veiller sur les libertés d’opinion, d’expression et d’information consacrées par notre Constitution.
La Direction nationale de l’UFDG, au nom des militants et sympathisants du parti, exprime son soutien et sa compassion au groupe de média Gangan, à son Coordinateur Général Aboubacar Camara et à tous les journalistes victimes de la barbarie des forces de l’ordre. Elle profite de cette occasion pour rappeler que l’UFDG, consciente que les journalistes en exerçant leur métier défendent notre liberté, sera toujours aux côtés de la presse et elle peut toujours compter sur notre parti.
Fait à Conakry, le 01 novembre 2017
La Direction Nationale