Interdiction de Manifestations: L'OGDH monte au Créneau.
Dans une conférence de presse animée ce lundi 06 Août à la maison commune des journalistes, l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme a fait une déclaration dans laquelle elle a rigoureusement condamné la décision du gouvernement guinéen interdisant les marches pacifiques en République de Guinée.
Le vice-président par intérim de L’OGDH El Hadj Mamadou Malal Diallo qui parlé au nom de l’organisation s’est insurgé contre la décision du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation général Bouréma Condé et le gouverneur de la ville de Conakry.
<<l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen, déplore et condamne fermement cette interdiction systématique et générale du droit de manifestation, sans oublier l’usage disproportionné de la force lors des manifestions du 23 juillet 2018, tant à l’égard des Forces Sociales de Guinée que du Mouvement Syndical Guinéen. De nos jours, un nombre important de manifestants sont alités suite à l’usage excessif des gaz toxiques>>.affirme-t-il.
L’OGDH a rappelé que la liberté de manifester est un droit constitutionnel qui reste un facteur incontournable dans le processus démocratique. C’est ce qui doit interpeller l’État a jouer pleinement son rôle dans le respect strict de la constitution.
<<Le gouvernement a le devoir régalien c’est à dire prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir aux citoyens la jouissance du droit constitutionnel de manifestation en République de Guinée. Qu’il veille à ce que les actes réglementaires contraires à la Constitution ne s’appliquent pas aux populations et que ceux qui, par excès de zèle, s’évertuent à violer la Constitution soient traduits en justice>> martel le président de l’OGDH.
Pour conclure l’OGDH a marqué son soutien aux Forces Sociales qui combattent la hausse du prix de carburant.
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