Devenue une patate chaude entre les mains des autorités guinéenne le dossier judiciaire du massacre du 28 septembre 2009 franchie une étape importante. C’est après multiples d’annonces faites par le ministre de la justice garde des sceaux, Me Cheick Sako pour la tenue d’un éventuel procès qu’un comité de pilotage chargé du dossier des massacres du 28 septembre 2009 a vu le jour. Ce comité de pilotage, a pour mission de cerner toutes les questions liées à l’ouverture de ce procès sensible des massacres de 157 guinéens le 28 septembre 2009 au stade du même nom.
Ce comité de pilotage est composé de magistrats, d’acteurs de la société civile, de représentants de l’Union européenne, du système des nations et de certains membres de l’appareil sécuritaire du pays.
Pour la bonne marche de ce procès, l’Union Européenne et les États-Unis d’Amérique ont annoncé un montant de quatre cent-mille (400.000) dollars pour accompagner la Guinée. Le système des nations Unis se sont engagé par le biais de sa représentante en Guinée, dame Séraphine Wakana, d’accompagner aussi le gouvernement pour faire toute la lumière dans cette affaire.
Ce procès se tiendra bel et bien en Guinée, une manière de promouvoir la crédibilité de la justice de notre nation aux yeux des citoyens, a réaffirmé le ministre de la justice garde des sceaux. Pour le moment, la date d’ouverture du procès reste inconnue. Ce qui sera d’ailleurs la première mission du comité de pilotage.
En attendant les victimes de ce massacre gardent leur mal en patience pour être rétablit dans leur droit.
Alpha Bakar Diallo