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Le président du CNOSG-DDG a reçu l’équipe de www.Presseguinee.com pour parler de société civile guinéenne.
Selon l’activiste, malgré les différents sacrifices consentis, la société civile guinéenne reste divisé. Une division qui s’explique par une guères d’intérêt.
Salmana Diallo présente la société civile guinéenne en trois groupes.
Un premier groupe qui focalise toute sa lutte sur des intérêts personnels, un autre pour avoir des postes dans le gouvernement et un dernier groupe qui oeuvre par conviction.
<< dans notre société civile, vous avez des plates-formes qui sont devenues championnes en montage de faux projets pour avoir de financement. Ils sont dans des bureaux derrière l’ordinateur et tous se joue là-bas. Une fois ils ont le financement ils font des rapports dans le bureau sans même mettre pieds sur le terrain. Malheureusement les bailleurs de fonds tombent dans ce jeu et financent.>> affirme t-il.
Un autre groupe est celui qui considère la sociétécivile comme un moyen d’accession à des postes ministériels.
<<le deuxième groupe, est celui qui mène de lutte avec un engagement remarquable au début . Sauf que derrière cet engagement, se cache une idée de saisir la première occasion qui se présentera pour intégré le gouvernement. Je ne cite personnes vous les connaissez.>> Déclare le président du CNOSG-DDG.
Cependant, il existe selon lui des activistes qui viennent par conviction.
<<Contrairement à ceux qui sont cités, il y’a des citoyens qui arrivent dans les plates-formes de la société civile par conviction. Ils privilégie beaucoup l’intérêt des populations. Généralement c’est des personnes qui meurent dans la pauvreté. Voici donc la description de la société civile guinéenne>> souligne t-il
A signaler que monsieur Diallo n’a pas hésité de nous faire comprendre que sa plate-forme ne dispose aucun moyen pour réaliser ses activités sur le terrain.
Alpha Bakar Diallo
